A Sandrine

4057.
C’est un chiffre comme un autre. Pour moi qui suis obnubilé par les 3, celui-ci n’est même pas un multiple de mon chiffre fétiche. Pourtant, il signifie beaucoup pour moi.
Et pas que pour moi.
Je le partage avec une personne important de ma vie. Elle m’a vu débarquer un jour en 1999, en chemise hawaïenne dans ses bureaux. Je l’avais déjà eue au téléphone quelques jours auparavant et elle voulait me rencontrer. Moi, toujours aussi incapable de me vendre, j’avais pris une grande respiration et j’avais déblatéré mon discours comme je pouvais, en sueur derrière le combiné.
Quelques mois plus tard, elle venait voir ma première pièce à Maisons-Laffitte, dans le cadre du festival. C’était « Histoire d’âmes ». A peine sorti de scène, la voilà qui vient vers moi et qui me dit, « Très bien, je l’édite ».

Sandrine Fay.

Ce jour, elle est devenue mon éditrice avec sa maison Eclats d’Encre. En me suivant depuis toutes ces années, nous sommes devenus plus proches. Elle m’a vu grandir, me poser des questions, parfois, me remettre en question et puis mes succès, auxquels elle a contribué. Elle m’a aussi aidé à me faire connaître de vous, qui ne me connaissiez pas. Vous étiez jeunes comédiens, amateurs ou simplement curieux de théâtre et vous avez découvert mes textes, à la Librairie Théâtrale, dans les Fnac et c’est elle qui les approvisionnait.

14 pièces plus tard, nous voilà aujourd’hui, avec toujours autant d’amitiés et de cœur pour elle, qui aussi, m’a fait connaître et découvrir un autre homme de cœur, qui a aussi changé ma vie, Emeric de Monteynard, mais c’est une autre histoire.
Bref, après tout ce temps, la voilà dans un combat auquel je suis associé depuis des années via Soyons Cheyennes. Au-delà de toute la force que je lui souhaite et de toute la Foi immense qui l’habite, je veux lui dire ici et autant de fois que Dieu me le permettra, MERCI. Et même Merci 4057 fois pour tous ces livres que tu as vendus de moi.
Eclats d’Encre ferme ses portes mais bien des souvenirs sont là et subsistent fort en moi.

Pour tout ce qui reste à faire et à venir, dans la joie surtout, Sandrine, tu es au firmament des gens qui m’ont tant fait de bien et pour toi, je joins les mains et formule quelques prières.

A toi, aux tiens, Chaleureusement.
Ton Best Seller ;o)

Auteur : Lilian Lloyd

Auteur, metteur en scène, scénariste, comédien, compositeur pas encore mort (1973-2000 et des poussières)

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.