La réponse est – enfin – tombée ces jours-ci. J’ai finalement décroché ma résidence d’auteur près de Toulouse pour les deux mois à venir. Et ce, après quelques péripéties qui m’ont mis quelques retours acides dans les gencives. Mais l’essentiel est là. Je pars donc à Lombez, un petit village, voir mourir l’automne et naître l’hiver, tout seul, dans un appartement prêté pour l’occasion par la Maison des Ecritures, que je remercie au passage.
Ce séjour sera agrémenté de conférences, rencontres avec des troupes, librairies, universités et puis des ateliers à monter au pénitencier des Murets, ce qui constituera une expérience forcément des plus enrichissantes.
Et écrire… écrire quoi ? En 2009, 12 pièces, 2010, 2 pièces, 2011, zéro… A quoi bon encore écrire 45 autres pièces qui, pour la plupart, dorment dans les tiroirs numériques des mes ordinateurs ? Poussé depuis des années par bon nombre de mes proches, l’incursion dans le roman risque sûrement de se faire loin du tumulte parisien.
Ou pas.
De toute façon, c’est que me soufflera le vent dans les oreilles qui donnera une tonalité à ces deux mois. J’y vais avec envie, appréhension, mes ami(e)s et mes amours dans la tête et les yeux bien ouverts.
En même temps, même s’il est pas toujours sobre, je crois que j’ai un GPS de qualité…
Bon séjour là-bas, bonnes rencontres, le vent du Sud Ouest est chaleureux. Un roman? pourquoi pas!! Moi je te verrai bien dans un recueil de nouvelles. Mais ceux qui aiment ce que tu écris te suivront dans toutes tes aventures. En attendant ton retour Paris nous permet de voir deux de tes pièces alors tu seras toujours un peu là. Belle résidence à toi.