Il y a des rôles qui ne sont pas faciles. Des rôles qui vont te coller à la peau et dont il n’est pas simple de se défaire – en fait, jamais. Et pour une fois, et sans qu’on me saute dessus avec la pancarte des expressions sexistes (ou genrées, faites votre choix), je le dis, il faut des couilles pour être un père.
Aujourd’hui, avec ce petit billet, je voulais tirer mon chapeau à tous ceux que je connais et qui n’ont pas démissionné, qui ne se sont pas défilés, qui ont tenu, contre vents et marées. Qui parfois, sûrement, ont tangué, mais qui ont toujours su reprendre la barre et mener son monde sur la terre ferme. C’est chouette un père.
Moi qui ai toujours su faire la danse du ventre prétextant trop simplement que je préférais pas faire que mal faire (mais on fait mal aussi quand on ne fait pas, n’est-ce pas ?), j’ai toujours regardé mes amis être soit des pères d’exception, des pères aimants, des pères exaltés, des pères généreux, des pères exigeants… et certains d’entre vous un peu tout à la fois.
Je vous admire.
Et je pense autant à Florian, qui me vient à l’esprit ici, tellement confiant qu’il s’est doublé la charge avec une petite dernière, ou alors Okem, dont les filles sont des pures beautés, Matias, si admiratif de ses deux merveilles, Olivier, le plus juste de tous, Jean-Marc, qui en fait tant pour Jennifer, Emeric, qui en plus endosse celui de phare pour moi, Michel, dont le fils va avoir la plus grande culture musicale de toute l’histoire de l’humanité, ou encore Pascal, un presque père qui protège si fièrement cette si tendre Nella…
J’en oublie tant, mais je vous vois. Au fond, vous vendez bien le truc…
Alors, bonne fête aux pères, aux (re)pères, à ceux qui endossent ce rôle périlleux, vous êtes tous mes héros. Et à toi Papa, tu es au sommet de la pyramide, je t’aime.
Ton fils.
