Je peux le répéter à l’envi.
Ce n’est pas la position qu’adopte mon corps selon la fatigue qui donne l’attitude de mon âme.
Je peux être allongée, assise, branchée à tout ce qu’il faut pour combattre l’excès de vie en moi. Je peux être à genoux au-dessus de la cuvette à chercher au fond de mon estomac ce qui pourrait nourrir la prochaine nausée. Je peux être adossée à un mur et y glisser doucement lorsque mes quadriceps perdent un nouveau centimètre. Je peux me pencher sous l’effet d’une rafale de vent, les mains à la recherche d’un appui. Je peux être sur le flanc à regarder le temps qui passe à travers des yeux embués.
Je peux être où tu veux. Je peux être comme tu veux. Je peux être là où tu me déposes, là où tu viendras me chercher.
Je te le dis. Je vous le redis encore.
Ce n’est pas la position qu’adopte mon corps selon la fatigue qui donne l’attitude de mon âme. Jamais.
Partout, de la première seconde au creux de la nuit, à la dernière, perdue dans un rire qui s’éteint au loin, entends-le, je suis une femme debout.
Et je le suis. Je le reste.
Il est toujours aussi agreable de vous lire..
Debout pour garder son excès de vie, combative et en même temps consciente qu’un autre gagne du terrain peu à peu …. il gagne sur son corps mais pas sur son âme ….
Elle se laisse manipuler, où peut-être veut elle le faire croire à cet envahisseur qui lui pourrit la vie. Elle ne baisse pas les bras.
Toujours debout malgré tout !