Lombez en pente douce

Dans quelques jours, je remonte à Paris.

Le cœur lourd, mais parce que rempli de tant de belles choses. Depuis mon arrivée ici le 1er novembre, j’ai l’impression d’en avoir fait autant qu’en trois mois. Les voyages, les rencontres, les regards, les paysages, l’inspiration… J’ai dans ma besace, dans les yeux, dans l’âme des jours riches où je ne me suis pas ennuyé une demie minute. Et puis, il y a aussi Muret, je reviendrai sur mon dernier atelier que j’ai donné aujourd’hui plus tard. Mardi prochain se donnera la représentation des textes des détenus devant les autres détenus. Moment fort à venir encore.

J’ai découvert aussi que la vie culturelle en milieu rural est puissante et est tenue par des personnes qui se battent non pas pour leur propre message, mais pour des convictions plus altruistes. Sûrement que ce discours résonne au plus profond de moi. Je le sais qu’il y a un homme en moi qui ne saura être le même, avant et après Lombez. L’auteur que je suis sait aussi qu’il vit sa plus belle expérience.

Pour en arriver là, je pense à celles et ceux qui ont été précieux et déterminants. Comme Hervé Francès qui m’a rattaché à la locomotive que je voulais abandonner en cours de route. Et sûrement ne sait-il pas combien il a été précieux. Emilie, bien sûr, qui m’a supporté, dans tous les sens du terme, Emeric, sans qui, je n’aurais pu faire un grand travail sur moi-même, Fabien, qui ne m’a jamais lâché la main, Sylvie qui m’a apporté l’idée de venir ici, et combien encore d’autres, dans mes amis les plus proches m’ont redonné confiance pour en arriver jusqu’ici.

A Lombez, Martine et Paul, qui ont œuvré de toutes leurs forces pour que je vienne, m’ont donné aussi la possibilité de rencontrer des humains extraordinaire. Eux-mêmes. Et Morgane, et Françoise, et Laurence, et Nicole, et Pascal, et Guy… La liste est longue. Bien sûr le CNL qui a financé ma résidence.

Mais j’ai le cœur léger aussi.

Je reviens en février…

Auteur : Lilian Lloyd

Auteur, metteur en scène, scénariste, comédien, compositeur pas encore mort (1973-2000 et des poussières)

2 commentaires

  1. …ou ordinnairement extras.tout simplement humains.dont la philosophie serait non pas de s’adjuger le triple A,mais plutôt de conserver et transmettre leur grand A….comme par tradition.comme de ne pas essayer de transformer leur citrouille en carrosse ou les saccrifier a autre halloween…tradition qui voudrait par exemple qu’on la partage en soupe une veillée de noel autour d’une grande tablée……………………………………………….
    reviens en fevrier…et si tu le peux…tente les 4 saisons…

  2. Bon, c’est une super nouvelle ça ! Tu y retournes pour 1 mois ? 2 ?
    J’ai hâte de ton billet de mardi, le moment que tu vas passer risque d’être magique…
    Bravo mon grand, et à très vite !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.