L’homme Tordu – 8

 » Tous ces mots qui se brisent, et détruisent, à l’intérieur.
Et nulle part où se planquer. Et que se dire ?
Enfin n’avouer que le mal, souffler sur la braise.
Et dire la douleur, est-ce la faire taire ?

Celui qui écrit en sait de moins en moins. Ce qui s’échappe, ce qu’il extrait ne lui appartient plus. De moins en moins. Les affirmations s’effacent à mesure de les dire. Celui qui écrit ne donne de réponses qu’aux autres.  »

Auteur : Lilian Lloyd

Auteur, metteur en scène, scénariste, comédien, compositeur pas encore mort (1973-2000 et des poussières)

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.