Un jour, ce qui s’en vient, devient ce qui a été. Sans faire si gaffe que ça, on se perd. La main que tu tenais, tu la tenais plus vraiment fermement et quand elle a glissé, tu t’es dit que c’était pour revenir. Sauf que ça revient pas. Tu sais plus si c’est toi ou l’autre, mais ça revient pas. Alors, la main que t’avais, là paume contre terre, elle se retourne et c’est comme si, quelque part, tu quémandais, pour un amour, pour un nouveau départ, un nouvel espoir.
Et rien.
Non rien n’y viendra plus jamais, ni mot, ni geste, ni baiser. Et là, jamais, ça se mesure comment ? Sur une vie ? Deux ? Plus ? Ou c’est juste le temps d’aller souffler, d’aller se tester à un autre et dire, finalement, le précédent, c’était bien ? C’est quoi à jamais. Jamais, c’est plus d’espoir, c’est ça ? On reprend, on remballe, merci d’être passé, l’histoire était belle, il faut retenir tout cela, uniquement, passe à la maison à l’occasion.
Paume vers le ciel, ce qu’il reste à recevoir, c’est de l’eau. Salée. Toi, sans t’apercevoir, alors que ta bouche dit tout ce que tu as dans le cœur sans te trahir, tout ce que tu veux entendre de on va y arriver, on va y arriver, tu as ton ombre qui appuie, là, dans un coin pour te dire que jamais, ce n’est plus. Paume vers le ciel, tu peux prier autant que tu veux, croire, avoir la Foi à en déplacer les montagnes, à changer, enfin changer pour de bon, ne plus craindre, tu peux prier, souhaiter en soufflant sur autant de bougies que possible.
Paume vers le ciel, tu peux.
Paume vers le ciel, tu pleures.
Paume vers le ciel, malgré le malheur, tu espères.
Paume vers le ciel, c’est peut-être maintenant, enfin, que tu aimes.
Paume vers le ciel, lâcher-prise, ne plus contrôler….ne pas attendre et c’est à ce moment-là qu’une main se tend….
Caro
En fait, cela m’inspire juste un mot (si je peux…..) ..la Confiance