» J’ose coller ma tête contre son cou, sentir l’odeur de la peau humide, comme une suée légère, comme un soir d’un orage d’été. Ma main glisse sur elle et mon bras l’entoure, et il devient question de saisir les années perdues. Il faut alors prolonger le moment. Des cœurs qui n’ont plus le vide entre eux pour se parler peuvent bien se parler, encore un peu. On peut sourire, être étonné du geste et avoir le sentiment de franchir un col. Et l’autre n’a rien d’une contrée lointaine ou hostile, l’autre t’accepte pour l’étreinte qui n’est ni une preuve ni une promesse. Dans ce qui se rapproche, à l’orée des lèvres, nous sommes la délicatesse, nous sommes l’attirance, nous sommes le mot qui nous invite. Dans l’espace des minutes qui nous ont figé, ma bouche a glissé à tes oreilles, encore… «
Lilian Lloyd 
le plus beau moment de l’histoire,entre les tous premiers instants et vers la coulée que l’on voudrait pour éternité.il est là le plus beau moment,quand le palpitant s’emballe,quand le bide se noue…ce moment a partir duquel plus rien ne compte,ce souffle de levres leger au creu d’une oreille,cette inspiration au bord d’un cou ,cet instant qui ne dure qu’un instant…figé…que l’on voudrait retrouver…rien ne peut le prolonger.en manque d’inspiration,a bout de souffle.cet instant a partir duquel plus rien ne compte,a partir duquel il faudrait faire a l’avance le deuil de tout se qui va suivre…encore n’est pas toujours…toujours n’a pas de retour…