Le saut de l’ange

J’ai dû en entendre. J’ai du en louper. Par dizaines, par milliers. Autant de mots d’amour qui se sont échappés. Du sable dans des poings qui se referment. Tout ce que j’ai est ce qu’il me reste. Quelques grains dans la paume comme des soupirs d’espoir. Du haut de la falaise, avec le vent qui souffle dans le dos, à coup sûr, je tomberai plus vite qu’eux. Qu’ils s’envolent au moins jusqu’à toi, ces délestés de moi.

Auteur : Lilian Lloyd

Auteur, metteur en scène, scénariste, comédien, compositeur pas encore mort (1973-2000 et des poussières)

Un commentaire

  1. ses mains,ces mains sur lesquelles on a tant compté
    de leurs lignes qui nous en ont tant comté
    de reves du bout des doigts caressés
    du sablier qu’on ne peut retourner
    et laisser le temps filer
    les ouvrir pour se cacher les yeux…
    ecarter les doigts…on a peut etre pas tout vu…
    puiser dans l’émoi…le marchand de sable venu…
    courrir d’autres reves en d’autres lieux
    les poings sérrés…coule sablier…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.