Paris, la nuit,
on donne dans le coup de pédale, même quand la dynamo a décidé de se faire la malle, alors on traîne sous les réverbères et on espère qu’on saura vous éviter. A Paris, la nuit, les sens ne sont plus interdits et ma tête est lourde de sens. Je fais des écarts, voit une blonde, en boit une autre et découvre les Invalides, moi et ma patte un peu moins folle. Je tiens mon chapeau de temps à autre quand la vitesse se fait excessive.
Est-ce la pièce en plus, ou la partie en moi de moins que je ballade. Et ces montagnes de questions où j’ai beau crier, mais où aucun écho ne subsiste.
Les Tuileries. La grande roue. Tout est bon pour prendre de la hauteur. Mais je me désespère, le pied sur le plancher. Et j’embrasse celle qui me vient. Et j’embrasse mon départ et la fuite dans les idées. Je détalle. Et quelles sont les idées qui m’embraseront pour la suite des trois petits points ? Les pensées s’accumulent, les sujets et les personnages lèvent les doigts. Chacun y va de son sujet. Je sors les dents, les serre au premier écart.
Je largue tout le monde sur le bord de la route.
Paris, la nuit, les ponts. Envisager le plongeon. Renoncer faute de public ou de courage. Par contre, y jeter le noir. Il saura nager et me retrouver. Mais pour ce soir, bonsoir tristesse.