” Dans l’espace d’une seconde, dans un centième d’elle, j’aurais aimé que mes yeux figent cet instant de bonheur. Faire un clic pour ton geste sur ma joue. Faire un clac pour ne jamais oublié le “je t’aime” qui claqua sur ta langue. Pour glisser l’éternité entre les deux…
Et voilà que mes paupières se ferment. Me revient alors ton premier pas vers moi, immortalisé dans cette photo. Et ma mémoire nous feuillette, par clichés, par quelques chuchottements qui me sussurent “j’ai été là”. Que ce soit sur le papier qui jauni ou sur des flashs, comme une brise fraîche de printemps, où que je sois, ces images gardent en souvenir cet enfant que tu as fait de moi. “
c’était il y a bien longtemps,c’était au siècle dernier
c’était le bon temps,c’était le premier…
et moi qui n’ai jamais su le dire
moi qui l’ai transpiré pour l’avoir tant pensé
ne se perdent aujourd’hui sur les joues que gouttes salées…
le mot ne doit donc rester qu’infinitif?…suivi de son point d’interrogation.
tenter le plus-que-parfait a vouloir le conjuguer nous pauvres imparfaits…mais ce n’est que du passé.
passé simple,c’était facile de rajouter,a ce mot qui n’a pas qu’un sens unique, »moi aussi »
facile d’y rajouter des degrés,un peu ,beaucoup,à la folie…de le laisser s’éventer
trop facile
si on vous dit:je me tue a vous le dire,laissez le mourrir…comme disait un certain,faut-il remettre au gout du jour le « moi aussi »…salé…