« C’est pas une maladie la solitude, c’est peut-être justement le seul lien qu’on peut partager. Parce qu’on ne peut pas la briser sans s’échouer. C’est cette histoire, c’est la mienne, c’est la nôtre : Solitude et Solitaire sont sur un bateau. Solitude tombe à l’eau, qu’est-ce qu’il reste ? Rien, Solitaire se met à l’eau parce que sans elle, il n’est plus rien. »
Beau, très beau….
La solitude sous l’eau, dans le ventre de la « mer », comme un recommencement…
-ce n’est pas une maladie,mais quand meme,à bien regarder autour de nous cela pourrait prendre des airs de pandemie…
L’indelicat affublera de « vers solitaire » que de dire sa solitude à mots comptés.
Mais comment la décliner?
Tous sur le meme bateau.il y a longtemps c’était »les copains d’abord » et je vous donne ce que vous voulez,à défaut de ce que je voudrais vous donner.
Puis c’est »les femmes et les enfants d’abord »et on devient prisonnier de sa vie,ligoté par les siens,les sentiments a la longue se perdent au fond des cales.
Plongez alors,vous vous éloignerez ainsi de l’ennui,du vice et du besoin,comme disait un certain…
Quel vice?besoin de quoi?
Mais non vous etes le capitaine,mer plate,tempete faut assurer assumer.
si la houle est trop forte,evitez »le radeau de la méduse »,allez donc vous réfugier dans les cales…jouez à l’ULYSSE,et à vous de choisir:celui de l’ILIADE ou celui de l’ODYSSEE……
Peut-etre trouverez vous une définition à l’ennui,au vice au besoin…
domptez tout ça et faire resilience,trouver une raison.
l’indelicat appellera ça:démence et demandera expiation……….
Reggiani l’a chanté un peu avec les mêmes mots.
Vrai?C’est pas une maladie?
Un remède à l’espoir alors peut-être,de mon côté,j’en ai pris pour perpète,et je la trimballe,du Nord au Sud,ma solitude se multiplie,s’éparpille,se répand comme une mauvaise odeur.
Elle laisse ses traces sur les plages de la méditerranée ,s’endort sur les mirages…plouf!
-Oh maman,tu as vu?La dame,elle sait même pas nager!