Favelas chez les nantis

Caro, Etienne, Raph,

Ça va commencer comme ça.

« J’ai mis du temps à comprendre que le doigt dans la goupille, c’était le mien.

J’ai cru que ce serait un avantage, que brûler cet endroit se résumerait à un geste simple, comme deux doigts d’un enfant qui tirent le lacet à défaire.

J’ai longtemps regardé autour de moi, l’index joueur, l’œil noir, à deviner le visage de celui qui recevrait tout ça. Tout ça moins la goupille. Je la garderais en souvenir, je me disais.

Mais je ne garderai rien. Aujourd’hui, j’ai saisi. C’est moi la grenade. »

Ps : clin d’oeil à Juan R.

Auteur : Lilian Lloyd

Auteur, metteur en scène, scénariste, comédien, compositeur pas encore mort (1973-2000 et des poussières)

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.