2007 et des poussières,
ça va rester comme ça, des poussières, entre ceux qu’il y a eu à enterrer, certains espoirs morts-nés, ou encore des évidences quant au théâtre, de ce qu’il reste de désamour entre les souvenirs et le présent, ce qui est sous terre et sur ce qui y marche et des amitiés perdues, comme balayées par les dernières lingettes qui enlèvent tout, y compris les traces de l’existence de l’autre au fond de soi.
2007, que des poussières.
Grand nettoyage et puis une main tendue, inattendue, d’un homme qui, l’air de rien, ouvre les portes et me les tient pour rentrer dans un nouveau monde. Tout est loin d’être fait, d’être gagnant, mais au moins, je vais au bout du rêve et de l’envie avec lui, Louis.
2007, des embryons donc.
Et toujours des êtres surprenants, de Davyd à Tonio, de Louyse à Emeline, et Lou, sur l’Olympe et les regards qui ne se démentent jamais d’Em, de Fabien, de John, de Gilles, d’Olivier, des gens qui comptent, de Julie, de Michel, de Jimmy, de Maud, d’autres qui manquent à l’appel et qui manquent tout court, de Yannik, de Jean-Mi, de Lucho, des L à la pelle et des majeurs faits à la mort, de Sigo, de Lucie ou de Caro
2007, encore des rêves.
2007, c’est dommage, j’en avais pas encore fini avec toi et voilà que tu te fais la belle. Mes amitiés aux années déjà passées, dis-leur qu’elles aussi me manquent et embrasse-les de ma part.
L.
Tu verras…
On se regardera encore très longtemps… toujours même…
Et on verra pousser ensemble tes embryons…
Tu verras…