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J’avais oublié que l’écriture d’un scénario était aussi difficile. Je peux te l’avouer Louis, ça n’a jamais été aussi affreux de sortir quelque chose de ces doigts-là. Je me suis vu aussi sec que le Gange dans cinquante ans.
Ce soir, je suis vide. Vidé. C’est marrant, mais ce qui m’épuise dans l’écriture d’un scénario, contrairement à une pièce, c’est cette mise en page à faire constamment, ça te ruine ton rythme. Mais bon, le boulot commence maintenant parce qu’on a enfin de la matière. On va pouvoir tailler là-dedans, en espérant – dix doigts croisés désormais -, qu’il y ait beaucoup de choses qui te plaisent.
Bon, maintenant que j’ai les muscles des poignets crâmés, il faut aller se taper la cloche, c’est mérité, hein, patron ?
;o)
L.